Médiaphi

Repenser les Hommes parmi les vivants. Repenser les hommes parmi les Hommes

Face à cette double dialectique, la simple injonction de prudence à l’égard de l’environnement est insuffisante. L’enclin des Hommes à leur propre conservation ne s’avère pas être un motif suffisant pour satisfaire à l’exigence de préservation de leur environnement. Dès lors, une brèche est ouverte à une éthique particulière : les éthiques environnementales. À cette occasion, l’équipe de la rédaction a eu le plaisir de s’entretenir avec Mme Catherine Larrère, professeure émérite, chercheuse et essayiste de philosophie, pionnière des éthiques environnementales en France. L’entretien portera sur son œuvre éponyme, Les Philosophies de l’environnement, parue en 1997 aux éditions PUF, mais aussi sur un ouvrage plus récent, L’écoféminisme, publié en avril 2023 aux éditions La Découverte.

LES PHILOSOPHIES DE
L’ ENVIRONNEMENT

Le Médiaphi – Pour commencer, pourriez-vous retracer la généalogie des philosophies de l’environnement et la pluralité de leurs visées ?

Catherine Larrère – Je pense qu’un des déclencheurs qui va amener au développement des éthiques environnementale c’est l’article que publie un spécialiste d’histoire des techniques dans les années 1970 [Lynn White] qui s’appelle « Les racines historiques de la crise environnementale »1, où il rend le christianisme responsable parce que Dieu en créant l’homme à son image le met à part du reste de la Terre et donc crée entre l’homme et la nature une scission.

Cela va amener à poser qu’il y a entre les hommes et la nature des rapports qui ne sont pas seulement techniques, mais aussi des rapports éthiques que la situation présente de l’environnement oblige à reconsidérer et à redéfinir. C’est dans ce contexte qu’on va mettre à l’origine de toute la réflexion environnementale l’article de Richard Routley et Val Plumwood : « Is there a need for a new, an Environnemental Ethic ? »2 (1973).

A partir de là ce courant d’éthique environnementale va compléter ce qu’on tire d’un texte bien antérieur : L’Almanach du comté des sables3 d’Aldo Léopold. Il est le premier à l’avoir explicité par la présentation de la Land ethic, semblent plus précis et permettent surtout d’introduire la dimension du sexe, de bien montrer qu’il s’agit d’un changement de classe de sexe et qu’il y a aussi des aspects physiques à la transition. C’est plus polémique évidemment.

En quoi les éthiques de l’écocentrisme et du biocentrisme, que vous présentez dans votre œuvre, consistent-elles ?

Je présente aussi l’anthropocentrisme élargi ! Routley passe par une expérience de pensée : celle du dernier homme. Tous les autres humains sont morts, lui il sait qu’il va mourir et avant de mourir, il détruit tout autour de lui. La question que pose Routley c’est : ce qui est mal c’est ce qui fait un tort moral. Mais selon les éthiques anthropocentriques, qui limitent à l’humain le statut moral, le dernier homme ne fait rien de mal. Il ne fait pas de mal aux autres hommes, ils sont morts et il ne se fait pas de mal à lui-même, il va mourir. Donc on n’a pas les moyens de qualifier moralement ce qu’il fait à des non-humains.

Et hop ! dit Routley : « Trouvez quelque chose qui permette de qualifier comme une faute morale une atteinte à l’environnement » et la réponse va être le biocentrisme avec la valeur intrinsèque, au sens de l’opposition moyens/fins : il y a des choses qui n’ont de valeur que parce qu’elles sont utiles à ceux qui s’en servent, qui est la valeur instrumentale, et puis il y a des choses qui valent par elles-mêmes, indépendamment de toute utilisation. Cette valeur intrinsèque, ces fins en elles-mêmes n’ont pas besoin d’être justifiées pour qu’on respecte leur existence. On va, par un déplacement du libre rationnel vers le vivant, la faire passer à tout être vivant qui, parce qu’il se maintient dans l’existence et cherche à se reproduire se valorise lui-même et est une fin et pas seulement un moyen. A partir de là on peut dire que c’est biocentriste puisque c’est tout être vivant.

L’écocentrisme, à partir de la formule de Léopold4, c’est un conséquentialisme, peut se résumer par la question : «À quoi est-ce qu’on juge un acte ? ». À ce qu’il fait à la communauté biotique, « est-ce qu’il l’améliore ou est-ce qu’il la remet en cause ? ». De ce point de vue-là, c’est un conséquentialisme, ce que n’est pas du tout la valeur intrinsèque : la valeur intrinsèque est déontologique.

On peut considérer, comme Norton et Callicott, que du point de vue de l’application pratique, il vaut mieux juger les conséquences par rapport à l’ensemble que préserver chaque individu pour lui-même, parce que ça, on n’y arrivera jamais. Ce ne sont pas deux courants opposés, c’est plutôt une multitude de courants autour de cette idée, qu’il n’y a pas que les humains sur Terre.

Quelle place les animaux occupent-ils dans les éthiques environnementales ?

Quand j’ai écrit Les philosophies de l’environnement, j’ai mis un chapitre sur les animaux qui m’a valu un certain nombre de critiques soit je n’en disais pas assez soit j’en disais trop. Plus ça va, plus je pense que ce sont deux éthiques différentes. Vous n’avez pas besoin de l’éthique environnementale pour parler d’éthique animale, et je dirai que vous n’avez pas besoin d’éthique animale pour parler d’éthique environnementale. Ce qui ne veut pas dire qu’elles soient nécessairement contradictoires.

Callicott dit que l’éthique utilitariste du bien-être animal n’a pas grand-chose à voir avec l’éthique écocentrique sur deux points :

1) Les éthiques animales s’occupent des individus, nous on s’occupe des communautés, des écosystèmes, des ensembles.

2) Ces éthiques du bien-être animal visent les animaux domestiques, qu’il considère comme de purs artefacts, sans aucune vie propre, alors que l’éthique environnementale est une éthique de la wilderness5, c’est une éthique du sauvage.

L’ ÉCOFÉMNINISME

En quoi la notion de « domination croisée » développée constitue-t-elle le postulat de départ de l’écoféminisme ?

« Domination croisée », c’est un peu mon expression. En anglais, on parle plutôt de « cadre conceptuel oppressif », c’est la même chose.

Ce livre sur l’écoféminisme ce n’est pas un essai, mais il y a quand même un fil directeur qui est que l’écoféminisme, ce n’est pas une doctrine, c’est un ensemble de mouvements qui se reconnaissent comme tels ou pas. On peut parler d’écoféminisme partout où il y a des mobilisations de femmes sur des objectifs qui sont à la fois féministes et écologiques. Que cela ne soit pas le fait du hasard, que ça ne soit pas à chaque fois des rencontres occasionnelles ou contingentes, vient à mon avis de la découverte propre des écoféministes, en particulier de Carolyn Merchant dans La mort de la nature. C’est l’idée qu’il y a des connexions fortes entre le patriarcat, la domination masculine, le capitalisme et un certain type de domination sociale sur la nature. Cela passe par toute une série de modes de pensées, et énormément dans et par le langage.

Brièvement, pourriez-vous présenter les figures pionnières de l’écoféminisme en France, aux Amérique et dans les Suds et leur apport à sa pensée ?

D’abord, Françoise d’Eaubonne invente le mot et va disparaître avec le mot, si je puis dire. Il ressurgit aux Etats-Unis, où je retiendrai celle qui fait une réflexion sur l’histoire de cette domination croisée : Caroline Merchant. Une manifestation a un peu valeur fondatrice : la marche des femmes sur le Pentagone, la Marche de Washington au début novembre 1980. Parmi les éthiques environnementales, ces femmes vont dire aux hommes : « Vous parlez de redéfinir les rapports entre l’homme et la nature mais quand vous parlez de l’homme, vous parlez de quoi ? Si vous ne prenez pas en compte le rapport hommes-femmes, vous risquez de ne pas beaucoup bien arranger le rapport homme-nature ». Donc elles vont dire : la question écologique est une question féministe et la question féministe est une question écologique.

Il y aussi Val Plumwood, dans les animatrices du mouvement et dans les animatrices culturelles, il y a Starhawk. De l’autre côté, dans ce que l’on appelle les Suds, il y a une Kényane, Wangari Muta Maatai, qui a eu le Prix Nobel de la paix en 2004.

Dans votre œuvre, vous abordez les chasses aux sorcières, sujet phare dont s’est emparé le féminisme contemporain. Pourquoi l’écoféminisme et la chasse aux sorcières entretiennent-ils des liens importants ?

Il y a le point de vue qu’apporte le livre de Carolyn Merchant, où, dans cette chasse aux sorcières, se concentre et s’intensifie un changement de vision du monde. Au départ, une conception organiciste domine notamment en Europe, où l’on voit la Terre comme une mère, le monde comme un grand vivant, aussi bien chez Platon que dans les cosmogonies autochtones. Et on va implanter le mécanisme, on va dire qu’il n’y a plus que des rapports extérieurs entre des éléments qui peuvent être disjoints, on va désanimer la nature. La chasse aux sorcières, c’est un peu la façon brutale de désanimer la nature. Le titre du livre de Carolyn Merchant, The death of nature, est métaphorique pour la nature mais il n’est pas métaphorique pour les sorcières : la mort de la nature, c’est dans leur supplice qui se fait. Il y a un lien, finalement, entre la transformation du rapport aux femmes et la transformation du rapport à la nature.

Cela a été renforcé et développé par Silvia Federici [qui dit] et je crois que c’est juste, que les chasses aux sorcières, ce n’est pas du tout une sorte de survivance du Moyen- ge dans les Temps Modernes, c’est très typique du passage de l’une à l’autre époque, au sens où il n’y a pas vraiment de chasse aux sorcières dans le Moyen- ge, il y en aura plus une fois que les Temps Modernes seront installés, c’est vraiment une invention du passage Ce que montre aussi Silvia Federici dans d’autres livres, c’est qu’un peu partout où il y a des passages, des arrivées des industries extractivistes, des passages un peu accélérés au capitalisme, il y a des formes de procès de sorcières qui se forment. Cette idée que le capitalisme fraye sa voie en faisant peser l’oppression sur les femmes, c’est un peu l’idée que je trouve assez juste.

L’écoféminisme est couramment accusé d’essentialisme, pour y répondre vous écrivez : « Accuser l’écoféminisme d’essentialisme (les femmes sont nature), c’est confondre identité et analogie »

Comme le montre Jean-Claude Milner6, spécialiste de linguistique à propos de la célèbre phrase de Marx « La religion est l’opium du peuple » : on a tendance à dire « religion » = « opium du peuple » et montrer une identité là où en fait il y a une analogie où il manque un terme.

De même, on traduit comme une identité entre femme et nature ce qui est en fait le même type de rapport : les hommes ont le même type de rapport aux femmes qu’ils ont à la nature parce qu’ils mettent les femmes et la nature à la même place. Une fois que vous avez dit ça vous n’êtes plus dans l’identité. C’est pour ça qu’avec Warren on parle de cadre conceptuel, c’est une mise en place d’une série de distinctions. On va faire l’opposition homme/femme, humains/nature et on va poser que les femmes étant la partie subordonnée dans l’opposition homme/femme on va les rapprocher de la nature qui est la partie subordonnée dans l’opposition humains/nature. Ça veut dire qu’effectivement on va naturaliser les femmes mais ça ne dit rien sur l’essence.

Par ailleurs, je pense que ce que ne disent pas assez les théoriciennes du genre c’est que dans la formation du genre, on ne prend pas en compte que dans la construction de la différence entre masculin/féminin le rôle de la nature joue une importance extrême. Et ça l’écoféminisme le dit.

Une autre critique est celle d’universalisme, vous écrivez : « Rapatrier les femmes du côté de la culture, sans toucher à la nature, ce n’est pas les élever à l’universalité, c’est les identifier au modèle masculin »

La critique universaliste on peut la résumer en disant : « les femmes sont des hommes comme les autres ». Une fois que vous avez dit « les hommes et les femmes, c’est pareil », vous êtes bien avancés ! Parce que si ce qui définit l’universalité de l’humanité c’est son opposition à la nature, une fois que vous avez rapatrié les femmes du côté des hommes, vous n’avez pas réglé le rapport à la nature ou vous l’avez réglé par défaut. C’est-à-dire qu’elles vont aussi être en position de domination de la nature et ce n’est pas forcément ce qu’elles ont envie de faire. Je pense que c’est un peu cela qu’apprend l’écoféminisme : à force d’être repoussées du côté de la nature, on découvre des choses que les hommes, qui pensent bien entendu qu’ils ne sont pas naturels, ne vont jamais voir. C’est le fil conducteur du chapitre 3, il s’agit de dire : « oui, il faut critiquer la naturalisation, mais parce que la nature aussi est naturalisée dans la naturalisation », c’est-à-dire que la naturalisation ne nous donne pas non plus accès à la nature, et que donc quand on a critiqué la naturalisation, il reste beaucoup à faire du côté de la nature et à la redécouvrir.

En quoi les expériences alternatives écoféministes sont-elles des expériences de rupture ?

D’abord, elles sont très diverses. Ce sont des utopies réelles ou réalisées, donc il n’y a pas l’unité d’un modèle, il y a une diversité des lieux et des contextes. De ce point de vue-là, ce n’est pas « de rupture » en ce sens que l’on entrerait dans un nouveau monde et que l’on serait dans l’imaginaire révolutionnaire du XIXème siècle qui s’est continué au XXème siècle, celui de l’alternative comme une expérience de radicalement autre. C’est plutôt des travaux qui, aux interstices de la société, font apparaître des formes nouvelles qui rompent avec l’ordinaire quotidien. Pour reprendre le terme de Foucault, c’est plutôt une hétérotopie qu’une utopie : plutôt qu’un non-lieu qui serait un bon lieu, ce sont des formes différentes qui peuvent être multiples, dans lesquelles la vie ordinaire est subversive.

Quel est l’enjeu politique du concept d’empowering direct action développé par Starhawk ?

Empowering, empowerment cela déborde de très loin l’écoféminisme et Starhawk. Ce qui est propre à Starhawk et que moi je trouve très intéressant, et que l’on peut utiliser dans d’autres contextes, c’est la distinction entre le pouvoir-sur et le pouvoir-du-dedans. Moi je le reprends en français, par la distinction qui n’existe pas en anglais (power) entre « puissance » et « pouvoir » : une lecture spinoziste du pouvoir comme une force-sur ou la puissance comme montée collective en force, cela me paraît très important.

Un des points forts que j’ai tirés de la rédaction de ce livre c’est qu’avec cette « domination croisée », cette double oppression, les femmes ont tout pour apparaître comme des victimes. Or, ce qui caractérise l’écoféminisme, c’est qu’elles ne veulent jamais se présenter en victimes. De ce point de vue-là, je trouve que leur réponse qui est : le pouvoir-du-dedans et pas le pouvoir-sur, c’est pour moi vraiment excellent.( voir encadré). C’est-à-dire qu’elles ne veulent pas sortir d’un état victimaire en renversant, se mettant en position de domination, mais en se rassemblant et en se renforçant, et je trouve cela vraiment bien.

Pouvoir-sur/Pouvoir-du-dedans

Dans Webs of Power. Notes from the Global Uprising, en 2002, Starhawk introduit les concepts de pouvoir-sur et de pouvoir-du-dedans :

-Le pouvoir-sur correspond à la capacité des hommes d’imposer leur volonté ou d’administrer, notamment avec l’appui des forces armées de l’Etat ou de la violence, des mesures dans divers domaines à une population donnée.

-Le pouvoir-du-dedans s’y oppose par sa créativité, son immanence : il est un déploiement possible de la puissance d’agir contenue en nous-mêmes, et qui s’intensifie par le développement des connexions, par la communauté.

Pour qualifier la visée de la pensée écoféministe, vous placez l’« éthique de la conversation » au cœur de votre œuvre. Est-elle spécifique à la pensée écoféministe ? Quelles perspectives permet-elle d’envisager ?

C’est ce que j’ai cherché pour rendre compte du type de discussion qu’il y a. Ce n’est pas dogmatique, les prises de paroles sont possibles, ce n’est pas l’imposition d’une vérité unique. Et en même temps, ce n’est pas une doctrine, on ne cherche pas forcément à arriver à un consensus. 

Si vous prenez l’éthique de la discussion chez Habermas et Apel, le but c’est d’arriver à un accord. Ce qui fait la spécificité de l’éthique de la discussion, c’est la façon dont on arrive à cet accord. Il me semble que là, l’important c’est que chacun puisse prendre la parole et, disons, être apprécié pour ce qui est dit dans le contexte où s’est dit. 

Moi ça m’avait paru, dans le livre de Jeanne Burgart-Goutal : elle allait enquêter, et ce n’était pas forcément pour changer d’avis, mais pour voir d’autres positions possibles, ce qui l’amenait à réfléchir sur la sienne. Je trouvais tout à fait intéressant la façon dont elle allait voir la fondation de Vandana Shiva et où elle était en fait horriblement déçue parce qu’elle s’attendait à voir des femmes libres de leurs corps et de leurs pensées, et elle trouvait finalement que les hommes continuaient à commander et que les femmes, ce qui était bien pour elles, c’était d’être heureuses en mariage. À la fois elle était déçue par rapport à ce qu’elle avait espéré, et elle se rendait aussi compte que ce qu’elle avait espéré, c’était un peu construit sur le modèle d’émancipation d’une européenne aisée.

À partir de là, elle ne concluait pas, mais elle faisait en sorte que les deux soient compréhensibles et c’est ça la conversation pour moi : la possibilité de voir cette multiplicité de positions, que chacune, chacun prenne la parole sans chercher le consensus, sans dire : « on va s’entendre sur un modèle d’émancipation », il n’y en a pas forcément.

Propos recueillis le 12/01/2024
par Diane Diaz
et Timothé Marrocq

  1. L. White, « The Historical Roots of Our Ecological Crisis », in Science, mars 1967
  2. R. Routley et Val Plumwood, « Is there a need for a new, an Environnemental Ethic ? », Proceedings of the XVth World Congress of Philosophy 17th to 22nd September, 1973, Varna, Bulgaria. Varna, Bulgaria: Sofia Press, 1973. 205-210
  3. A. Leopold, L’Almanach du comté des sables, 1949
  4. [« Une chose est juste lorsqu’elle tend à préserver l’intégrité, la stabilité et la beauté de la communauté biotique »]
  5. « La wilderness, c’est un terme […] pris dans la Bible de Jacques II du XVIIe siècle, qui correspond à peu près à ce que nous nous traduisons « désert ». [..] C’est une étendue sauvage qui […] a une longue histoire aux Etats-Unis et […] Thoreau intervient, dans cette généalogie, dans le rapport américain à la nature et la très ancienne dénonciation du mauvais traitement que les colons imposent à la nature. C’est dans des essais de Thoreau que l’on trouve l’idée qu’il faut protéger la wilderness ».
  6. J.C. Milner, La puissance du détail, phrases célèbres et fragments de philosophie, in figures, Grasset, 2014
  7. J. Burgart-Goutal, Être écoféministe : théories et pratiques, in Collection Versus, L’Echappée, 2020
  8. « Navdanya » est une association pour la conservation de la biodiversité créée par Vandana Shiva, militante féministe et écoféministe indienne

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *