Lycée du Parc : exposer le(s) portrait(s)

Quelle vision avez-vous de vous-même ? Quel regard vous définit le mieux : le regard extérieur d’un étranger qui ne juge que votre apparence, celui que vous portez sur votre miroir en pensant vous connaître ou celui que votre conscience impose à votre âme ? Si vous deviez faire votre portrait, accorderiez-vous plus d’importance à la beauté des traits ou à l’aura du cadre ?

Cette année au lycée du Parc, une exposition autour du thème du portrait a été organisée par l’ensemble des élèves de l’option Histoire des Arts. Des sujets tels que l’émancipation de soi, les questions d’identité et l’évolution du genre du portrait ont aidé à réaliser l’exposition.

Pour vous qu’est-ce qu’un portrait ? Lorsque la question nous a été posée, nous nous sommes d’abord référés aux définitions classiques du dictionnaire avant de finalement nous rendre compte que les portraits ne se résument pas uniquement à cela. En effet, l’exposition présente le portrait sous toutes ses formes, ses couleurs, ses matériaux. Et le portrait lui-même nous présente sous tous nos angles : nos pensées, nos spiritualités, nos apparences et nos réputations.

Le lycée du Parc collabore, depuis plusieurs années, avec l’artothèque de la Bibliothèque Municipale de la Part-Dieu. Grâce à ce partenariat nous avons pu réaliser un certain nombre d’expositions au sein du lycée sur des thèmes divers. Pour les organiser, les professeurs proposent un thème à Mme Carrier, notre référente à l’artothèque, qui nous envoie une première sélection d’œuvres. Ensuite, les élèves doivent en choisir un nombre défini (20) en fonction de leur taille, la diversité des supports et des techniques, du prix des assurances et enfin des artistes ayant déjà été exposés au lycée.

Chaque exposition se met en place dans le C.D.I. avec l’aide des professeurs, des documentalistes et des élèves. Nous cherchons toujours de la cohérence quand nous installons les œuvres. Cette année les élèves de 1^ère ont eu carte blanche pour la disposition. Ils ont dû s’adapter à l’espace disponible et à l’aura dégagée par les œuvres. L’accrochage de l’exposition obéit à une logique. En effet, nous jouons sur les couleurs, les techniques et les thèmes. En plus des cartels, les élèves peuvent contribuer à l’exposition en écrivant leurs propres textes. Nous sommes libres de choisir la forme de ces derniers. Ils sont accrochés au côté des œuvres auxquelles ils se rapportent. Cette exposition devient ainsi un moyen d’expression et non pas une contrainte.

Nisrine Chellit, Paula Kapela, Almamie Barry